Loading...

Le point (1ère édition)





ACTIVITÉS CULTURELLES À L’UNIVERSITÉ HASSIBA BENBOUALI

2018, l’année de la renaissance ?

Dans le cadre des activités culturelles de la faculté des langues étrangères, le club littéraire de l’étudiant francophone (CLEF) a organisé Le lundi 7 mai dernier une conférence s’intitulant «Plume» sur la presse écrite à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. Cette conférence a été animée par MM. Farouk Afounes, Zakaria Mahfoud et Guallal Abdelkader. C’était une sorte de formation pour les étudiants intéressés pour devenir journalistes. La conférence débuta à 10h et s’acheva à midi au niveau de la terrasse du premier étage. Une conférence en plein air était originale comme idée, plusieurs thèmes étaient abordés et discutés, essentiellement le profil du journaliste en Algérie qui en était le sujet principal. L’événement «Plume» fut une occasion pour débattre du sujet de la presse écrite en Algérie : exigence et réalité du terrain présenté par M. Afounes, traducteur interprète de formation et correspondant de presse par passion. M. Guallal, enseignant de linguistique et chercheur en science de l’information et de la communication, a abordé quant à lui la question de l’objectivité et de la distanciation dans les médias. Les enseignants ont fait comprendre à l’assistance qu’est vraiment un journaliste. Cette formation a été suivie d’un vif débat avec la présence de certains professeurs dont Mlle Derdour, M. Ham et M. Bentchikou. Une photo-souvenir a immortalisé cette journée. Le lendemain 8 mai, et à l’occasion de la journée mondiale de l’étudiant, le CLEF continue sa lancée en organisant son dernier évènement en plein air également s’intitulant «Le point» dont le principe était apprendre en jouant. C’était une exposition de jeux culturels et de divertissements qui a eu lieu dans la cour du département des langues étrangères de 10h à 13h. Le concept de cette planète de jeux était que l’étudiant gagnant plus de 10 points aura un cadeau à la fin. Plusieurs jeux ont été proposés ce jour-là comme un test de niveau, des devinettes, un quizz etc., ce qui a donné un autre charme aux études en plus de la participation des anglophones car tout le monde avait le droit d’y participer. «Le point» était une opportunité pour les étudiants pour se cultiver en s’amusant. Il y avait à titre d’exemple le scrabble, un jeu pour enrichir le lexique, le jeu de cartes «jeu de magie» pour les passionnés, le jeu d’échecs pour développer l’intelligence, le test de niveau en français pour évaluer les connaissances, un quizz de culture générale, des devinettes pour les cultivés et plein d’autres jeux amusants… «Le point» est programmé afin d’être présent chaque fin d’année. Tout a été préparé par les étudiants : l’organisation, l’animation, communication, les conférences, la gestion des logistiques, la photographie, la décoration etc. Les membres de ce groupe ont pu découvrir ainsi découvrir tant de choses et le plus important c’est qu’il y aurait toujours des étudiants motivés pour garder le flambeau allumé. Tout le monde est d’accord pour dire que c’était une expérience formidable. Ces activités autotéliques inoubliables avec la famille CLEF, leur ont permis d’avancer encore plus vers le futur. Le projet «Pluriels» était juste le début pour le CLEF, un autre projet «Papillon» les attend l’année prochaine avec plus d’activités et d’évènements intéressants. Les étudiants tiennent à cette occasion à féliciter les enseignants qui les ont honorés par leur présence et spécialement le Docteur Mokrane Ait Djida qui a prêté main-forte au groupe dont il fut le guide et le parrain pendant la durée de tous les événements. Pour rappel, c’est lui était à l’origine de la création du CLEF il y a 10 ans. Les membres du CLEF ont des points en commun : l’amitié, la persévérance, la volonté et surtout la conviction qu’ils peuvent vraiment changer les choses et évoluer. Malgré tous les obstacles qu’ils ont rencontrés, les membres du club ont pu les surmonter et aller de l’avant. «Le lien qui nous unit est très fort et il est censé être solide. Il est comparable à celui que l’on a avec sa famille où il y a beaucoup d’amour qui permet de passer au-dessus des rivalités et des disputes», dixit un membre fondateur du groupe.

Imane Belhanafi


Université Hassiba Benbouali de CHLEF, Faculté des langues étrangères